Respirer, c’est la base de la vie. Depuis toujours, j’intègre des astuces respiratoires dans mes séances et mon enseignement de Reiki et l’une de ces techniques, c’est le soupir.

Nous savons tous que soupirer après un moment de concentration fait un bien fou, mais généralement, tout comme le bâillement, on évite de soupirer trop fort, pour éviter les remarques qui ne manquent pas de fuser. « Qu’est-ce qui ne va pas ? Tu t’ennuies ? On t’énerve ? T’as besoin de prendre l’air. »

Oui, en effet : pousser un gros soupir, expirer et inspirer profondément fait du bien non seulement au moral, mais aussi aux poumons, en conservant la souplesse de ces organes.

Des chercheurs de l’École polytechnique de Zurich ont découvert que le liquide surfactant à l’œuvre à la surface des poumons est stimulé en cas de gros soupir ou de respiration profonde. Il permet de réduire la résistance des tissus qui deviennent plus souples et l’air circule mieux, on respire plus facilement. C’est la raison pour laquelle on se sent au propre comme au figuré plus détendu après un bon soupir.

Magnifique, nous avons maintenant une preuve scientifique et médicale qui devrait convaincre tout un chacun des bienfaits de toutes les méthodes qui favorisent la respiration. La méthode Usui de Reiki propose la technique du Ha-do qui m’a d’ailleurs été enseignée au Japon par un prêtre Shingon. C’est ultra simple et cette simplicité fait qu’on a tendance à passer à côté. Il s’agit de se détendre, de laisser tomber la mâchoire, la bouche entr’ouverte et d’accompagner très consciemment l’expiration jusqu’au bout en écoutant le son que produit l’air quand il quitte la bouche. Haaaaaaaa

Puis on donne tout le temps dont le corps a besoin pour inspirer par le nez. Attention, on ne pousse rien, on ne contrôle rien, on se contente d’accompagner patiemment et de porter toute l’attention sur le ressenti et le son. Être complètement à l’écoute, à l’accueil de ce dont notre organisme a besoin, dans le respect total de son propre rythme.

Cette méthode est radicale et va à l’inverse de ce qu’on fait habituellement. Ici, on ne commence pas par inspirer, on commence par expirer. C’est d’ailleurs aussi ce que font les sportifs de haut niveau, quand ils ont besoin d’un nouvel apport d’énergie, ils commencent par expirer. Eh, oui ! Pour générer le fameux liquide surfactant qui va décontracter les parois des poumons et leur permettre d’absorber plus d’air !

Cette méthode, je la transmets bien sûr aussi dans mes consultations. C’est un outil fabuleux, que tout le monde peut emporter avec soi et utiliser à tout moment.

Soupirons donc sans gêne et à fond, nous avons maintenant la science de notre côté !

A bientôt !